Oublions les rapports de durabilité. Il est temps de poser une autre question.

RÉDIGÉ PAR

Wolfgang & Joshi

Wolfgang est le COO d'Ecosia et Joshi en est le responsable du contenu. Ils aiment tous les deux beaucoup la planète.

L'ancien mode de pensée, qui se concentre sur les empreintes carbone et la compensation d'émissions, ne fonctionne pas. Des promesses sont faites, des objectifs sont fixés. De nombreux rapports sur la durabilité sont publiés, aujourd'hui plus que jamais. Et pendant ce temps, les émissions continuent d'augmenter.

En achetant des crédits carbone, les entreprises se disent « vertes » et parlent de « zéro émission nette » sans changer leurs pratiques polluantes. Tout en s'engageant à faire mieux, à être bientôt « neutres en carbone » (d'ailleurs, vous avez remarqué que « d'ici 2030 » s'est transformé en « d'ici 2035 » ?), les entreprises agissent de façon simplement incompatible avec un futur juste et tenable, et encore plus avec une planète en bonne santé.

Mais cet ancien mode de pensée n'est pas le seul qui existe. Nous pouvons changer de vision. Au lieu d’aspirer à la neutralité, penchons-nous sur l'impact positif qu'une organisation pourrait avoir si elle le souhaitait. C'est à l'aune de cet impact potentiel (« carbon handprint » en anglais, en opposition à « carbon footprint » pour l'empreinte carbone) que nous devons mesurer les actions d'une organisation. Quand nous pensons aux entreprises, il nous faut poser une autre question : quel pourcentage de leurs profits consacrent-elles à combattre la crise climatique ?

La réponse à cette question permet de savoir à quel point l'entreprise est investie dans la lutte contre le chaos climatique. Une entreprise qui consacre une grande partie de ses profits à l'action climatique est plus susceptible de vouloir vraiment réduire son empreinte qu'une entreprise qui cherche exclusivement à maximiser la fortune des 1 % les plus riches.

Et maintenant, si on appliquait cette question aux moteurs de recherche ?

Dans le cas d'Ecosia, la réponse ne pourrait pas être plus simple : nous consacrons 100 % de nos profits à la planète.

En 2022, cela s'est traduit par 11,5 millions d'euros dépensés pour régénérer des paysages dans 14 zones critiques de biodiversité, en plantant 41,6 millions d'arbres de 751 espèces différentes… et tout ça grâce à vos recherches.

Nos centrales solaires ont également généré trois fois la quantité d'énergie nécessaire pour alimenter vos recherches. En produisant plus d'énergie renouvelable que ce dont nous avons besoin, nous remplaçons l'énergie sale dans le réseau électrique. Pourquoi se contenter de la neutralité quand on peut avoir un impact positif ?

Cette approche s'est aussi traduite par un soutien apporté à des projets environnementaux auxquels nous croyons, comme le plus grand projet agroforestier d'Allemagne à Hof Lebensberg, Wildfarmed au Royaume-Uni ou encore World Fund, un fonds de capital-risque dédié au climat dont nous avons soutenu l'incubation avec un engagement de financement de 10 millions d'euros. Enfin, cet engagement s'est traduit par la suppression de 1000 fois plus de CO2 que la quantité émise par notre fonctionnement.

Vous l'aurez compris : la « neutralité climatique d'ici 2035 » est bien peu de choses face aux possibilités qui se présentent quand on utilise ses profits au service de l'action climatique.

Les entreprises, particulièrement les grandes multinationales, peuvent avoir un énorme impact sur la planète que nous habitons ensemble, qu'il soit positif ou négatif. Il est grand temps de placer la barre plus haut.

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