L'année 2023 aurait pu marquer un tournant. Mais au lieu des changements concrets et structurels qu'aurait exigés la crise climatique, nous avons vu des rapports de durabilité peu clairs, dont certains ne sont guère que des écrans de fumée pour dissimuler l'inadéquation des mesures prises. De trop nombreuses entreprises ont montré, une fois encore, qu'elles n'étaient pas préparées pour ce qui était déjà en train de se passer.
Mais il existe une autre manière d'avancer, et Ecosia le prouve. Puisque les demi-mesures, ce n'est pas notre genre, notre rapport peut être résumé en trois axes simples :
- Nous avons consacré 100 % de nos profits à l'action climatique. Jusqu'au dernier centime. Cela nous a permis d'absorber et d'éviter la génération de 2 700 fois plus de CO2 que la quantité que nous avons émise.
- Nous avons produit le double d'énergie renouvelable nécessaire pour alimenter toutes nos recherches. En 2023, nous avons investi plus de 9 millions d'euros dans des systèmes d'énergie renouvelable, notamment à travers des prêts. Cela signifie que chaque recherche effectuée évince l'énergie sale du réseau électrique.
- Nous avons planté et protégé 25 millions d'arbres. En 2023, nous avons planté 500 espèces différentes à travers le monde. Nous estimons que ces arbres vont absorber 1 250 000 tonnes de CO2 au cours des 20 prochaines années.
Autrement dit, nous nous sommes engagé·es à fond pour la planète et, grâce à vous, nous avons pu entreprendre des actions pour la régénérer. Ensemble, nous avons pu sauver des espèces d'arbres menacées d'extinction. Nous avons lancé un fonds de 800 000 euros pour la prévention et l'action face aux feux de forêt. Les rapports de biodiversité fournis par nos partenaires de plantation font chaud au cœur : ils ont aperçu des tamarins-lions à croupe dorée, des jaguars et une famille de chimpanzés. Ils nous disent qu'ils entendent à nouveau le bruit des insectes. Que les oiseaux sont revenus sur nos sites de plantation.
Lorsque la nature s'épanouit, des vies en sont changées. SAPAD, l'un de nos partenaires au Kenya, nous a rapporté que les inscriptions des enfants à l'école étaient en hausse grâce aux emplois que leurs parents occupaient dans les pépinières. Des agricultureur·ices en Côte d'Ivoire nous ont dit ne plus avoir besoin d'acheter de l'engrais, car les arbres que notre partenaire APAF a plantés ont stimulé leurs récoltes. Et nous avons vu de nos propres yeux comment Bassouri et Khlodia Seck ont transformé leur monoculture précaire en une forêt résiliente et fertile.
La régénération, c'est plus simple qu'il n'y paraît : pour commencer, il suffit de lancer une recherche sur Internet. À condition, bien sûr, que votre moteur de recherche consacre 100 % de ses profits à la planète, qu'il produise de l'énergie propre et qu'il plante et protège des millions d'arbres là où on en a le plus besoin.